Le sumo

Sport national traditionnel au Japon

C’est un sport de lutte rituelle d’origine shintoïste entre2 combattants qui s’affrontent au centre d’une arène circulaire d’argile et de sable (dohyô).
Au milieu du dohyô, il y a un cercle en paille de riz ; c’est le tawara.
Le dohyô est interdit aux femmes.

Le vainqueur d’un combat est celui qui renverse son adversaire sur le sol ou le fait sortir du tawara.
Un combat est généralement très rapide.

Les premières luttes avaient lieu en présence de l’Empereur.
Vers l’époque Heian (764 – 1185), les tournois commencent à être organisés
Vers l’époque Edo (1600 – 1868), le sumo devient vraiment populaire.

Avant le combat lui-même, des rites shintoistes doivent être accomplis :
- le shiko ou « martèlement du pied » pour éloigner les mauvais esprits



- la dispersion du sel sur le dohyo toujours pour chasser les mauvais esprits.
En moyenne, 40kg de sel sont utilisés en une journée lors des grands tournois.

De grands tournois (ôzumô) qui durent chacun 15 jours sont organisés tous les 2 mois par l’Association japonaise de Sumo.
Il y a donc 6 grands tournois par an qui sont répartis dans différentes régions :
- au Kokugan de Tokyo : le premier tournoi de l’année (hatsubasho) en janvier
puis les tournois de mai et septembre
- à Osaka : le tournoi de mars
- à Nagoya : le tournoi de juillet
- à Fukuoka : le tournoi de novembre

Rikishi et hiérarchies

Les lutteurs (rikishi ou sumotori) portent une ceinture en soie nouée autour de la taille : le mawashi.
Ils progressent difficilement mais régressent très facilement sur les échelles des grades et ce en fonction de leurs performances lors des grands tournois.

Les catégories de poids n’existent pas dans le sumo.
Il existe des rangs supérieurs et inférieurs.

Rangs supérieurs


Rangs infèrieurs à makushita


Un rikishi monte au rang supérieur si il remporte 8 victoires ou plus lors d’un tournoi.
Il est alors déclaré kachikoshi.
A l’inverse, si il subit 8 défaites, il est déclaré makakoshi.

Si le yokozuna subit un makekoshi, il ne peut régresser mais si les défaites perdurent, il sera contraint de quitter le ring pour toujours.



Pour devenir rikishi, les candidats doivent :
- être âgés de moins de 23 ans
- mesurer au moins 1,73m
- peser 75 kg
- avoir terminer l’enseignement obligatoire.

Chaque rikishi appartient à une des 55 beya situées à Tokyo et dans ses environs.
Il s’agit de foyer pour rikishi où ils vivent comme dans une famille.
Ils reçoivent l’enseignement d’un maître (oyakaha) qui est comme un père pour eux.
Son épouse (okami-san) soutient moralement et mentalement les rikishi.

Le principe d’ancienneté est très présent et règle les rapports entre frères lutteurs.
Les plus anciens (ani-deshi) donnent des conseils à leurs subordonnés (otôto-deshi)

Les lutteurs inférieurs au rang makushita sont appelés wakamono.
Ils doivent rendre service aux anciens et s’occupent des tâches quotidiennes (repas, vaisselle, …).

Les lutteurs faisant parties du groupe maku-uchi sont appelés sekitori.

Les entraînements (sageiho) se font très tôt le matin et ce pendant 4 heures.
Après chaque entraînement, les rikishi nettoyent l’arène, prennet un bain, se relaxent puis vont, un après l’autre, chez le coiffeur (tokoyama) qui leur fera leur chonmage (le chignon).

Après l’entraînement, un repas chaud et copieux est servi : le chan konabe (marmite de légumes, de viandes et de poissons qui ont mijoté longtemps) accompagné de riz.
En moyenne, un rikishi mange 4 à 5 bols de riz.



Pix : http://web-japan.org/

Le repas est confectionné par les wakamono. Il respecte l’équilibre nutritionnel pour un apport journalier de 8 000 à 10 00 calories.

Après le repas, c’est la sieste jusqu’à 16h00 car dormir après un entraînement intense et un bon repas aide à prendre du poids.
Après, les rikishi font le ménage et prépare le chan konabe pour 18h00.
Ils ont quartier libre après mais, généralement ils restent au beya pour regarder la télé ou discuter mais il est interdit de veiller tard.

Le salaire

Les rikishi se répartissent en 2 groupes : ceux qui perçoivent un salaire et les autres.
Ce n’est que quand il devient titulaire (seikitori) en atteignant le rang de jûryo qu’un rikishi peut prétendre à un salaire de 10 000 dollar minimum par mois.
Un ôzeki gagne 25 000 dollars et un yokozuna débutant 30 000 dollars
Le vainqueur d’un des 6 tournois annuels touche 100 000 dollars plus des primes.

Les arbitres

Les gyoji (arbitre) obéissent eux aussi à une hiérarchie.
Les plus titrés portent de sompteux kimonos, des seta (sandales) et des tabi (chaussettes).



De nos jours, les étrangers dominent le sumo.
Les lutteurs hawaïens et fidjiens sont très présents mais depuis quelques années, c’est le yokozuna mongol Asashoryu qui multiplie les victoires.

Copyright Nihon Sumo Kyôkai

Pix : http://www.info-sumo.net

J'ai fait un petit résumé lexical vu quil y a pas mal de mots ^^ :

Mi-septembre, en plein tournoi de sumo, une femme a tenté de s'introduire de force sur le dohyo où justement les femmes sont interdites.

Cela a causé une grande polémique au Japon même si le porte-parole de la fédération du Sumo a minimisé les faits en disant que même si elle avait posé le pied sur le dohyo, cette femme n'était pas entrée dans la zone de combat.
Mais pour la presse nationale, elle a brisé une tradition millénaire.
En effet, cela faisait plus de 1 400 ans qu'une femme n'avait jamais mis les pieds sur un dohyo car selon les rites shintoistes elle est jugée comme impure.

ça a du leur faire un choc quand ils ont vu cette femme !! je rappelle avoir déjà entendu cette histoire à la presse... je trouve que le Sumo est un sport assez "choquant" car les gens doivent prendre du poids et devenir Obèse... bien qu'il essaye de transformer un maximum de muscles grasse en muscle maigre je trouve ça à voir >_<

Moi aussi je trouvais le sumo horrible à regarder >_<
mais je trouve qu'il y a toute une tradition derrière qui rend quand même ce sport admirable
ça a vraiment rien à voir avec le catch -_-''

C'est sur
j'aurais bien aimé voir la panique de tous ces "hommes" quand ils ont vu la femme s'approcher
mais quand même
voir se briser une tradition vieille de 1 400 ans ça fait mal au coeur

(comme dirait ma grand-mère : "Y a vraiment plus de respect" XD)

c'est vrai c'est trés moche a regarder mais une tradition c'est important donc admirable

rOOoo le choc qu'ils ont dû avoir les pauvres